Parution de
Présentation de l'éditeur :
Depuis
quelques années, nombre de scientifiques, philosophes et artistes de toutes
sensibilités, relayés pas les médias, se font l’écho d’une réflexion menée ces
dernières décennies sur le devenir de notre planète. Notre monde entrerait dans
une nouvelle ère où l’activité humaine serait devenue la force dominante du système
géologique terrestre : l’ère de l’Anthropocène.
Adoptant
une approche écocritique, Gwennaël Gaffric aborde ici le traitement littéraire
des questions écologiques à
Taiwan.
Il centre son étude sur les œuvres de Wu Ming-yi (né en 1971), figure majeure
des scènes littéraire, artistique et militante taïwanaises, dont plusieurs
nouvelles et romans ont été traduits en français, mais il s’attache à élargir
son propos en mettant en contrepoint ou en dialogue des textes d’autres auteurs
taïwanais contemporains, ainsi que des réflexions philosophiques proposés par
des penseurs issus de plusieurs disciplines et de tous horizons géographiques,
d’Asie, d’Europe et d’ailleurs.
Première
monographie (toutes langues confondues) consacrée aux œuvres de Wu Ming-yi,
auteur plusieurs fois primé dans son pays et à l’étranger, la Littérature à
l’ère de l’Anthropocène, à travers les œuvres d’un auteur à la fois
profondément enraciné dans sa terre et intensément en relation avec le monde,
ouvre des perspectives sur une nouvelle poétique pour notre temps, à l’heure où
l’urgence n’est plus seulement à éveiller les consciences, mais aussi à
imaginer de nouvelles modalités d’être et d’agir.
Une
préface de Stéphane Corcuff, directeur de la collection « Études formosanes », dont
la Littérature à l’ère de l’Anthropocène est le second titre, élargit
les perspectives en définissant les objectifs de la collection et en situant
l’ouvrage de Neri dans le contexte des recherches à mener sur Taiwan considérée
non pas comme « une autre Chine », mais comme « un morceau du monde ».
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