Sortie du roman de science-fiction taïwanais Membrane, de Chi Ta-wei, traduit par votre serviteur, dans la collection "Taiwan Fiction" de l'Asiathèque.
Résumé du roman :
Momo, une jeune
esthéticienne réputée mais solitaire et marginale, vit dans une ville
sous-marine d’un monde futur à l’écologie bouleversée. Ayant contracté enfant
un virus d’un genre nouveau, il semble qu’elle ait subi de multiples
transplantations d'organes artificiels. Dans ce monde où les
corps, les identités et les sexes se métamorphosent et se réinventent, les
humains sont-ils encore maîtres de leur mémoire et de leur avenir ? Quel est le
véritable passé de Momo ? Les prodigieuses membranes dont elle fait usage dans
sa clinique auraient-elles une fonction insoupçonnée ? Momo, une jeune
esthéticienne réputée mais solitaire et marginale, vit dans une ville
sous-marine d’un monde futur à l’écologie bouleversée. Ayant contracté enfant
un virus d’un genre nouveau, il semble qu’elle ait subi de multiples
transplantations d'organes artificiels. Dans ce monde où les
corps, les identités et les sexes se métamorphosent et se réinventent, les
humains sont-ils encore maîtres de leur mémoire et de leur avenir ? Quel est le
véritable passé de Momo ? Les prodigieuses membranes dont elle fait usage dans
sa clinique auraient-elles une fonction insoupçonnée ?
Extrait :
"Momo tendit la main pour caresser la tapisserie jaune. Elle croqua dans la peau rose et délicate d'une pêche cultivée sous serre, le jus ruissela à travers. Mais elle n'aurait su dire avec certitude si c'était bien les terminaisons nerveuses de son épiderme à elle qui avaient effleuré à nu la tapisserie, et si ses papilles avaient réellement saisi le goût sucré de la chair du fruit - n'y a-t-il pas toujours entre un objet et un corps une frontière impossible à franchir ?
Une membrane. C'est l'impression que lui donnait le monde."
Extrait :
"Momo tendit la main pour caresser la tapisserie jaune. Elle croqua dans la peau rose et délicate d'une pêche cultivée sous serre, le jus ruissela à travers. Mais elle n'aurait su dire avec certitude si c'était bien les terminaisons nerveuses de son épiderme à elle qui avaient effleuré à nu la tapisserie, et si ses papilles avaient réellement saisi le goût sucré de la chair du fruit - n'y a-t-il pas toujours entre un objet et un corps une frontière impossible à franchir ?
Une membrane. C'est l'impression que lui donnait le monde."
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